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BUSHIDÔ

BUSHIDÔ : Code d’honneur et de comportement social qui exigeait du guerrier, Bushi ou Samouraï – ce dernier étant d’un rang plus élevé –, le sens de la justice et de l’honnêteté, le courage et le mépris de la mort, la sympathie envers tous, la politesse et le respect de l’étiquette, la sincérité et le respect de la parole donnée, la loyauté absolue envers les supérieurs et enfin la défense de l’honneur, du nom et du clan. Selon ce code, les Bushi, et plus particulièrement les Samouraï, devaient observer une étiquette sévère et consacrer leur vie et leur esprit à une ou des activités ‘dépassant l’homme ordinaire’ et transcendant la vie et la mort. Le bushidô est une manière d’être, de se comporter envers ses semblables, et une fidélité absolue à une ligne de vie (autrefois à un maître, à un supérieur), qui faisait appel au respect de soi et des autres, quels qu’ils fussent, faibles ou forts, ainsi qu’à la maîtrise parfaite de son mental, de ses pulsions et de ses passions, afin de maintenir l’esprit en harmonie (Wa) avec l’univers. Il est évident que cet idéal n’était atteint que très rarement.

D’après Louis Frédéric, Dictionnaire des Arts Martiaux (éd. Félin).

21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 12:51

Trois éléments sont déterminant dans cette action difficile :

-          l’accélération progressive du sabre. Attention, la vitesse n’est pas la précipitation. Si vous armez trop rapidement le sabre, l’arme ne pourra pas descendre de façon progressive et mécanique. Selon Miyamaoto Musashi « le sabre qui coupe vite, ne coupe rien du tout ! » La vitesse est dans l’accélération continue et non dans la rapidité que vous allez mettre à armer et lancer l’attaque. Lorsque la vitesse du sabre est à son plus haut degré, on devrait arriver au point d’impact.

Plus vous irez vite, moins le coup porté sera efficace. Car en armant trop brusquement, les épaules et les bras sont contractés. De ce fait, il sera impossible d’effectuer un bon kime (contrôle des mains qui arrête le sabre). C’est le deuxième point

-          le kime. Les mains ne doivent jamais s’ouvrir : il faut maintenir le contact entre le petit doigt et l’annulaire. Lorsque l’on descend le sabre, la main gauche doit tourner d’un quart de tour et la main droite légèrement moins. En contractant le ventre et en verrouillant ses mains, on devrait naturellement pouvoir arrêter le sabre.

-          Retenez que le coup de sabre est porté d’arrière en avant, et jamais de haut en bas ! Il faut toujours lancer la partie la plus coupante du sabre, c’est à dire le mono-uchi (partie avant de la lame). Vous devez terminer avec la pointe du sabre piquant vers le haut et non devant vous. Sans avoir les bras tendus, mais avec un léger angle, vous devriez tenir le sabre horizontalement.

Cela n’est possible qu’à partir d’une bonne posture. Les épaules doivent être décontractées et souples. En mettant de la tension à ce niveau, on ne pourra pas mettre de la force dans le bas-ventre pour arrêter la lame. Le sabre est armé à 45° au-dessus de la tête, en mettant plus de force dans la main gauche que dans la main droite. C’est cette main qui doit contrôler le sabre ! La main gauche est dans le prolongement de la tsuka, de ce fait en serrant l’auriculaire et l’annulaire, on devrait pouvoir contrôler le sabre plus facilement. La main droite couvre la poignée quant à elle. L’angle du pouce et de l’index devrait former un V dans le prolongement de la tsuka après la tsuba. Là encore, seuls les petits doigts doivent serrer la poignée. Enfin, le regard est là où l’on frappe.

Rappelez-vous : toujours armer souplement !

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 12:22

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 12:36

Exemple de tressage
source: zatoichi

 

Retrouvez sur ce site la méthode du tressage (site en anglais)

 

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 18:52

Pour entretenir la lame de votre sabre, il faudra vous procurer un kit d'entretien.

Ce kit comprend:

- de l'huile de choji, qui est de l'huile de girofle;


- un uchiko, sac de tissu contenant de la pierre à polir en poudre;


- du nugui-gami, c'est-à dire du papier de riz très fin;
- un mekugi-nuki, petit marteau de bronze utilisé pour ôter les mekugi et libérer la lame de la tsuka;


- un katana-makura, petit coussin où l'on dépose la lame du sabre.

Rituel:

en saisissant le sabre de la main gauche, le dos de la lame vers soi, employer l'uchiko de la main droite en le tapotant sur la longueur de la lame et sur les deux faces. L'uchiko dépose une fine poudre qui polit la lame et qui absorbe l'huile de choji. Utiliser le nugui-gami sur la longueur pour ôter la poudre (attention à ne pas répéter ce geste trop souvent pour ne pas abîmer la lame). Verser l'huile de choji sur le papier de riz et étendre l'huile sur la lame. Ranger le sabre dans le saya.

Le mekugi-nuki est employé dans le cas où vous souhaiteriez changer des pièces du sabre tels que les menuki, le habaki ou la tsuba.Le marteau permet de retirer le nakago qui retient la tsuka.

Attention: ne jamais toucher la lame avec vos doigts. D'une part, la lame est très tranchante, vous pourriez vous blesser, d'autre part, la graisse des doigts pourrait endommager la lame.
Ne tentez pas non plus d'affûter la lame vous-même! Pas de papier de verre, ni de meule.
Un conseil: ne pas enlever la rouille au niveau du nakago. C'est ce qui permet de dater le sabre et de donner de la valeur à la lame.

 

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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 15:30

Le hamon est la ligne de trempe de la lame.

Voici un schéma récapitulatif des différentes trempes que l'on peut trouver.

 

 

 

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 13:10

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 13:00

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6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 15:05

Sur la partie visible de la lame :

HI : gorge située entre le ha et le shinogi (un article sera fait plus tard sur les différentes appellations et des exemples de hi).
    Le Hi est appelé aussi ATOBI quand rajouté après la fabrication de la
    lame.

HORIMONO : gravures se référant à la mythologie bouddhiste, représentant des dragons, des dieux etc… (photos à venir). 
    Il est appelé ATOBORI quand ajouté après fabrication.

BONJI : caractères sanscrits.

Sur la soie de la lame :

KANJIS : dans ce cas on trouve :
  - le mei : signature du forgeron et/ou du propriétaire
      - le kakihan : la date de fabrication
      - d’autres indices comme les résultats des tests de coupe

YASURIME : traces de lime sur le nakago, identifiant l’école du forgeron et attestant de l’authenticité de la lame 
    (voir photos au prochain article)

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 12:43

 

 

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 12:41

 

 

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