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BUSHIDÔ

BUSHIDÔ : Code d’honneur et de comportement social qui exigeait du guerrier, Bushi ou Samouraï – ce dernier étant d’un rang plus élevé –, le sens de la justice et de l’honnêteté, le courage et le mépris de la mort, la sympathie envers tous, la politesse et le respect de l’étiquette, la sincérité et le respect de la parole donnée, la loyauté absolue envers les supérieurs et enfin la défense de l’honneur, du nom et du clan. Selon ce code, les Bushi, et plus particulièrement les Samouraï, devaient observer une étiquette sévère et consacrer leur vie et leur esprit à une ou des activités ‘dépassant l’homme ordinaire’ et transcendant la vie et la mort. Le bushidô est une manière d’être, de se comporter envers ses semblables, et une fidélité absolue à une ligne de vie (autrefois à un maître, à un supérieur), qui faisait appel au respect de soi et des autres, quels qu’ils fussent, faibles ou forts, ainsi qu’à la maîtrise parfaite de son mental, de ses pulsions et de ses passions, afin de maintenir l’esprit en harmonie (Wa) avec l’univers. Il est évident que cet idéal n’était atteint que très rarement.

D’après Louis Frédéric, Dictionnaire des Arts Martiaux (éd. Félin).

9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 11:41

puce.gifSamouraïs

de Mitsuo Kure

       Editions Philippe Picquier

 

http://i39.servimg.com/u/f39/11/14/75/51/516qsy10.jpg

 Depuis le XII° siècle et durant sept cent ans, l'histoire du Japon fut d'abord celle des samouraös. A l'origine, une classe de modestes soldats aux ordres de la cour de Kyôtô; mais le pouvoir grandissant des clans provinciaux leur permit de s'affranchir rapidement de la cour impériale et de créer parallèlement leur propre gouvernement militaire qui s'imposa dans tout le Japon. Des siècles de guerres, de rébellions, de traitrises et de renversements d'alliances virent des familles de samouraïs se livrer à une lutte acharnée pour le contrôle des territoires. Et des clans fondés par des aventuriers impitoyables dominèrent les provinces avant d'êtres balayés par d'autres plus puissants. Enfin surgirent trois grands chefs qui imposèrent l'unification du pays sous le commandement d'un seul seigneur: Oda Nobunaga, puis son lieutenant qui lui succéda, Toyotomi Hideyoshi et enfin, Tokugawa Ieyasu, qui, à force de batailles, de complots et de massacres régna sur tout le Japon. Ce livre, abondamment illustré d'estampes, de dessins et de peintures, raconte l'histoire de ces samouraïs, leurs armes et leurs châteaux. Il restitue avec rigueur une réalité historique souvent mal connue en Occident.

 


 

puce.gifHistoires de samouraïs

de Roland Habersetzer

       Budô Editions

 

http://i39.servimg.com/u/f39/11/14/75/51/51xlvt10.jpgIls sont les chevaliers de l'Extrême-Orient. Symboles de fierté, de courage et d'honneur, leurs aventures sont souvent des leçons de vie. Que n'a-t-on écrit sur leurs vies mouvementées, leurs destins souvent tragiques? Comme celle des preux de nos chansons de geste ou encore celle des héros des sagas des pays nordiques, leur histoire se confond désormais avec le mythe; et les récits de leurs hauts faits, qu'ils soient plus près de la réalité ou de la légende, ont été colportés jusqu'à nous par les générations successives d'un peuple admiratif. La samouraï fut une figure pathétique et poignante plus souvent qu'il n'a été un héros invincible, et alors que l'Occident retient surtout ses héros victorieux, le Japon, avec sa sensibilité propre, est surtout ému par ses héros malheureux. Ils y sont depuis toujours les figures hautes en couleur des théâtres Kabuki et Nô, des contes, des ballades et des films. ..En ce siècle où nous avons tous besoin d'un peu d'exaltation et de rêve, ces héros des temps jadis sont la rosée à l'aurore, la poussière sous le vent et leur histoire reste une touche de rêve sur fond de nostalgie. 

 


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